Hallucination au nord. [QUETE] #2

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 20/11/2008

Vous voila donc arrivés au début de votre aventure dans la forêt Imerienne. Faites attention aux bruits qui vous entourent, celle de la lente rivière pourrait bien cacher un hôte plus dangereux et les buissons des bêtes que votre imagination ne pourrait avoir inventé !
Vous êtes proches de la ville cependant et quelques passants se hâtent encore le long des chemins ou flânent dans les sentiers sinueux entre les arbres.
Pour le moment, un large chemin, droit et pavé se dirige vers le nord, là où vous devez vous rendre.
C'est une journée très ensoleillée, le soleil du matin ne s'est pas tassé mais le sous bois vous offre une légère fraicheur agréable. Après plusieurs heures de marche, le chemin s'estompe peu à peu et laisse entrevoir l'herbe folle se laissant aller à tout va. Le lieux est presque reposant et calme. Une rivière coule toujours sur le côté de votre route.
Le chemin restant se sépare en fourche et propose deux différents chemins, un qui continu de suivre la rivière, légèrement tortueux et un autre qui continu tout droit et qui s'enfonce dans la foret au loin...
Souhaitez vous faire une pause ou tout autre chose, et quel chemin allez vous emprunter par la suite ?

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Narea avait donc quitté la cité en compagnie de Fisherandrield. Certes, elle ne portait pas l’elfe dans son cœur surtout après leurs débuts pour le moins catastrophiques mais force était de reconnaitre que jusque là, ils ne s’étaient pas encore perdus ! La jeune femme avançait donc d’un pas sûr et énergique sur le pavage du chemin. Sentir la nature vivante la comblait de sérénité au point qu’elle s’était provisoirement tue afin d’apprécier les alentours.
Elle observait ave ravissement le soleil dansant sur les feuilles des arbres et le chant discret de l’eau qui coulait à proximité. Puis le chemin pavé se termina laissant place à une sorte de sentier qui sinuait entre les herbes hautes. Narea grimaça doucement à l’idée de devoir emprunté cette direction. Elle songea à ses cuisses nues qui seraient très certainement griffées par je ne sais quelle plante épineuse. Finalement, ils stoppèrent devant un embranchement. La jeune femme en profita pour se laisser tomber dans l’herbe.

« Eh bien ! C’est pas top tôt ! Je commence à avoir les pieds en compote, moi ! »

Commença-t-elle en enlevant ses bottes. Elle agita les orteils afin que la fraicheur des sous bois vienne calmer le feu de ses pieds puis elle leva la tête vers son compagnon de voyage.

« Bon. Et maintenant ? C’est par où ? »

Il avait bien eu de la chance, oui il connaissait parfaitement la ville qu'était Yllhendriss, mais encore une fois il était partit dans le mauvais sens, cependant on lui fis très vite remarquer et il pu partir dans la bonne direction avec la demoiselle. Non pas qu'il la portait particulièrement dans son coeur non plus, mais disons que maintenant qu'elle avait acceptée cette quête d'Anarion lui même, il ne pouvait pas faire autrement que de l'accompagner. Donc il était entrain de marcher d'un pas souple et silencieux à cotés de la demoiselle. Certes la route était pavé jusqu'à la foret, mais une fois la foret Imerienne atteinte.

Encore une fois ses yeux d'elfe se poseront sur la demoiselle, elle n'était pas du tout en tenu pour arpenter une foret. Et il ne serait étonnant qu'elle se retrouver les cuisses et les bras ensanglantés de part se manque de tissu qui pourrait les recouvrir. Et il viendra soupirer légèrement et la regarder s'asseoir dans l'herbe.

« Eh bien ! C’est pas top tôt ! Je commence à avoir les pieds en compote, moi ! »

Il la regardera alors enlever ses bottes et gigoter les orteils avant de regarder les deux routes qui se profils devant eux, sans pour autant avoir une quelconque idée de part où ils devraient aller, retournant ensuite son regard sur la demoiselle.

« Bon. Et maintenant ? C’est par où ? »

Il viendra faire une légère grimace de plus, il espérait qu'elle sache part où ils devraient continuer, mais elle en semblait pas plus au courant que lui même et ce n'était pas pour le rassurer. Venant regarder les deux chemins un instant il viendra ensuite se mettre à genoux et prendre l'un des pieds de la demoiselle le soulevant lentement pour commencer à en masser la paume pour atténuer les souffrances de la demoiselle.

-Le Cap Cryé est au bord de la mer, en suivant la rivière nous arriveront forcément au bord de la mer, donc je pense qu'il faut suivre le chemin qui continue le long de la rivière. Surtout que dans la foret, les brigands rôdent, et des bêtes aussi, je pense que le long de la rivière serait le plus sûr aussi-

Tenant le pied de la demoiselle sur l'un de ses genoux et étant entrain de masser celui-ci de ses deux mains douces et habiles, il était tout de même entrain de réfléchir. Il se doutait bien que le chemin ne serait pas aussi simple que ça, et que l'humaine aurait de cesse de se plaindre d'avoir mal aux pieds, ou d'avoir il ne sais quels autres problèmes. Les humains n'étaient pas fait pour voyager à pieds comme l'était les elfes. Et leurs habits étaient bien loin d'être taillés pour voyager dans les forêts.

En suivant le lit de la rivière il espérait aussi que la route sois plus facile car mieux dégagé, et donc que la demoiselle en pâtisse moins que de ne pas avoir de tissu sur les cuisses et les bras.

Puis lentement il viendra reposer le pied de la demoiselle pour prendre l'autre dans ses mains et commencer le même manège de massage de la voûte plantaire. Tout en continuant de réfléchir. Car il savait que si le voyage pour aller au cap s'éterniser, ils devraient alors chasser, et voir même faire un camps pour passer la nuit car les humains étaient bien moins endurant que les elfes.

Puis enfin sortant de ses rêveries, il secouera un peu la tête de droit à gauche, et viendra passer un bras sous les cuisses et dans le dos de la demoiselle pour la soulever et la porter jusqu'au bord de la rivière qu'elle puisse plonger ses pieds dans l'eau fraîche de celle-ci

-Nous repartirons quand demoiselle n'aura plus mal aux pieds.-

Mais contre toute attente, Fisherandrield ne cria pas, ne s’énerva pas et ne la snoba pas ! Non, contrairement à ce qu’elle s’attendait, il commença à lui masser les pieds. Un instant interdite devant ce geste, Narea resta coite, écoutant d’une oreille distraite les réflexions de l’elfe. Elle était comme hypnotisée par le mouvement des doigts de son compagnon sur sa voute plantaire. Un vrai délice pour ses pieds meurtris ! Toutefois, elle finit par observer le ruisseau et par lâcher une question d’apparence anodine.

« Suivre le ruisseau jusqu’à la rivière ?...Il faut donc aller dans le sens du courant, non ? »

Elle planta ses yeux dans ceux de Fisherandrield et poursuivit :

« Parce que là, on va dans le sens contraire, vous savez ?! »

C’est alors qu’il la prit dans ses bras et la porta jusqu’au ruisseau. A peine l’eut-elle soulevé de terre que Narea ne put s’empêcher de lâcher encore un commentaire.

« Ahhh ! Mais vous savez, je peux marcher toute seule! Mes pieds fonctionnent encore ! »

Et comme pour prouver ce qu’elle avançait, la jeune femme se mit à tendre les jambes et à remuer les orteils.

« Vous voyez ? Et puis j’ai plus du tout mal ! On peut donc repartir !...Enfin dès que l’on saura s’il faut remonter ou suivre le courant, n’est ce pas ?»

« Suivre le ruisseau jusqu’à la rivière ?...Il faut donc aller dans le sens du courant, non ? »

Alors qu'il était entrain de lui masser la voûte plantaire, il ne répondit pas à la question, car la réponse lui semblait évidente. Vue que le ruisseau n'était pas l'une des branches de la rivière, il était évident qu'il fallait suivre le sens du courant pour arriver jusqu'à la rivière afin de la remonter pour arriver au bord de la mer.

« Parce que là, on va dans le sens contraire, vous savez ?! »

Fisherandrield viendra alors plisser les yeux. Certes il n'avait aucune sens de l'orientation, mais fallait pas le prendre pour un idiot non plus. Cela faisait des heures qu'ils étaient entrain de marcher. Si il était entrain de remonter le courant, de la rivière cela aurait voulut dur qu'ils était partit de cette même rivière hors dans ses souvenirs, il n'y a jamais eu de rivière à Yllhendis ou traversant la ville. Donc ils étaient forcément dans la bonne direction. Mis à part si ils ont fait un immense détours et se retrouvait à faire le chemin dans le sens inverse maintenant. Et donc, retourner vers sa ville natal.

Alors qu'il était entrain de la soulever pour pouvoir la poser sur le bord du ruisseau qu'elle puisse y plonger les pieds et se les rafraîchir ce sera qu'une réflexion de plus qu'elle lui fera.

« Ahhh ! Mais vous savez, je peux marcher toute seule! Mes pieds fonctionnent encore ! Vous voyez ? Et puis j’ai plus du tout mal ! On peut donc repartir !...Enfin dès que l’on saura s’il faut remonter ou suivre le courant, n’est ce pas ?»

En plissant les yeux les yeux il continuera de porter la demoiselle dans ses bras jusqu'au bord du ruisseau. Avant de tendre doucement les bras au dessus de celui-ci et lâcher la pauvre humaine peut vêtu dans l'eau glacial des fontes de neige. La regardant alors barboté dans l'eau il plissera le regard en venant lui dire dans un sifflement.

-Je suppose qu'un merci vous arracherez le coeur ! Si vous voulez que l'on soit polie avec vous autant le faudrait que vous le soyez avec les autres.-

Puis la regardant toujours dans l'eau, il viendra plisser les yeux de nouveau en sifflant toujours entre ses dents.

-Vue depuis le temps que l'on marche. Si on était entrain de remonter le courant, cela aurait voulut dire que l'on est partit de la rivière. Et il me semble ne pas avoir vue la rivière quand nous sommes partit...N'est ce pas ?-

La regardant toujours dans l'eau complètement trempé. Il viendra lui dire encore une fois en rajoutant.

-Mais maintenant que vous y êtes....Vous pouvez me dire le sens de ce foutu courant...n'est ce pas ?!-

Mais la gentillesse de Fisherandrield ne dura pas ! Bien sur, Narea aurait du s’en douter mais il est bien connu que toutes les femmes ont un côté romantique qui sommeille au fond d’elles… C’est pourquoi, elle ne vit rien venir. Ni les sarcasmes de l’elfe, ni son geste mesquin. Aussi quand la morsure des eaux glacées étreignit sa chair délicate, la jeune femme ne peut retenir un cri de surprise et de colère mélangé.

« RAHhhhh ! Mais c’est gelé ! Décidément, ça va vraiment pas dans ta caboche ! Tu veux que je crève de froid ou quoi ? Et puis d’abord, j’ai rien fait de mal, nom de dieu ! »

Grelottante, elle pataugea jusqu’à la rive où l’elfe l’observait avec un dédain flagrant puis tendit une main pour se hisser mais au lieu de se mettre au sec sur l’herbe, Narea se saisit de la cheville de Fisherandrield et la tira brusquement vers le ruisseau. Il y eut un mini raz de marée du à la chute de l’elfe suivi par un ricanement.

« Et là ? Tu le sens ton courant, espèce de crétin ! »

Elle tapa du poing dans l’eau glacée, éclaboussa l’elfe puis se hissa péniblement sur la rive. Là, grelottante comme c’est pas possible, elle chercha un peu de bois pour allumer un feu et se réchauffer. Elle tendit la main pour se saisir d’une branche morte et remarqua alors la couleur de sa main. Bleue. Un nouveau cri vint percer le calme des alentours.

« NAaaannn ! T’as vu par ta faute, je suis déjà en train d’agoniser ! Assassin ! »

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